Klô Pelgag

Depuis son apparition à l’orée des années 2013, Klô Pelgag s’impose comme une sibylline bouffée d’air frais dans le paysage musical francophone. L’autrice-compositrice-interprète devient l’une des voix les plus probantes et singulières de sa génération.

Portant un univers chargé de musiques audacieuses, portées par une poésie méticuleusement imagée, elle séduit et déstabilise en déployant une offrande finement concoctée, qui braque les feux sur un désir instinctif et nécessaire. Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, le troisième long jeu de Klô Pelgag, a vu le jour en 2020. Un album salvateur qui raconte un cheminement intrinsèque tantôt suffocant, tantôt douloureux mais puissamment émancipateur et affranchissant. Il marque le début de quelque chose d’encore plus grand où la musicienne empoigne les rênes, refuse le carcan-formaté et repousse les limites de la musique dite ‘populaire’.

C’est avec son premier album L’alchimie des monstres – loué par critique et public – que l’artiste s’est fait découvrir en 2013; en plus de lui permettre notamment d’être sacrée Révélation de l’année au Gala de l’ADISQ 2014, puis de remporter les Prix Barbara 2015 en France, le Grand Prix de la francophonie de l’Académie Charles Cros 2014, les Prix Miroir Célébration de la langue française au Festival d’été de Québec, de se faire valoir comme Révélation chanson Radio-Canada 2014-15, etc. L’Étoile thoracique, fresque déliée sur laquelle l’artiste se donne des airs de concerto aux contours arachnéens, a quant à lui vu le jour en 2016. L’album s’est également vu décerner plusieurs honneurs : Prix Rapsat-Lelièvre 2017, prix Félix Leclerc, prix de la chanson SOCAN, Longue liste du prix Polaris, quatre Félix au Gala de L’ADISQ 2017 (Album de l’année – choix de la critique, Album de l’année – alternatif, Autrice-compositrice de l’année, Réalisation de disque de l’année). L’artiste a également remporté le Félix de l’Interprète féminine de l’année, au Gala de l’ADISQ 2018.

Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, c’est une allégorie dont les chansons se parlent. Harmoniquement, textuellement. L’enregistrement s’est échelonné sur plus de six mois au sein de studios variés (studio B-12, studio 12 de Radio-Canada, studio Wild, studio du Deuxième ainsi qu’studio de monsieur Avion Tournevis, puis les pièces ont été mixées par Pierre Girard et masterisées par Richard Addison. Klô Pelgag et Sylvain Deschamps se sont quant à eux partagés la réalisation de l’album. Klô s’est également chargée des arrangements (notamment ses premiers arrangements de cordes et de cuivres (la maison jaune, umami, Où vas-tu quand tu dors) et de la composition (paroles et musique). La présence d’Owen Pallet aux arrangements de cordes sur deux pièces (À l’ombre des cyprès, J’aurai les cheveux longs) et aux arrangements de cuivres (Soleil) honore les chansons de sa présence. Accompagnée de ses acolytes Étienne Dupré (Basse, synthés, guitare), François Zaïdan (guitares, synthés), Pete Pételle (batterie, percussions, pinocles), Sylvain Deschamps (guitare, synthés), Vincent Lauzer (flûtes à bec),  Klô Pelgag (Piano, voix, synthés, échantillonnages) a su rendre des pièces Phoenix totalement incarnées, formant un ensemble transcendant de cohérence. Ces chansons appartiennent à un univers dénoué et constituent probablement l’œuvre la plus limpide et personnelle que l’artiste ait offert, jusqu’à ce jour.

Et si la proposition peut sembler invraisemblable, la résultante est toujours estomaquante. Et c’est dans tout cet espace, cette zone obscure mais fissurée de jets lumineux, que la fougue créatrice de Klô Pelgag prend tout son sens.

L’album Notre-Dame-des-Sept-Douleurs cumule près des 3 millions d’écoutes en continu, s’est retrouvé au #1 des ventes au Québec et #2 au Canada la semaine de sa sortie et a été acclamé par la critique aux États-Unis, au Canada anglais, au Japon et en Europe francophone. Le très influent journaliste américain Anthony Fantano a critiqué l’album sur sa chaîne YouTube, The Needle Drop, du jamais-vu pour un album francophone. « Il y a des tonnes de magnifiques points forts créatifs dans chaque recoin de ce projet. » et la chanson « La maison jaune » a été entendue dans la série américaine sur Netflix Le Transperceneige (Snowpiercer) en mars dernier. De plus, nous avons fait une campagne radio aux États-Unis malgré la barrière de la langue et l’album s’est retrouvé au #56 dans le top 200 de la NACC Chart, la plus haute position pour un album non-anglophone. Nous avons également eu un article dans le Atwood Magazine, le Earworm and 34st. En France, le Télérama lui a décerné la plus haute note de quatre clés (équivalent à cinq étoiles), tandis que FrancoFans et Longueur d’ondes saluent l’originalité de l’artiste et la charge émotive du disque. Plusieurs autres médias français ont couvert la sortie de l’album incluant le Rolling Stone France, Tsugi Magazine, Libération, la radio Europe 1, Brain, General POP, La Face B, RFI Musique, Rock’N’Fool et plus encore. Les extraits ont tourné sur France Inter, FIP Radio, Alternantes, Arvene, Panik, Europe 1 Musique et plus encore. Les émissions « Le Nouveau Rendez-vous » ainsi que « Côté Club » sur France Inter seront ravi de recevoir Klô Pelgag en prestation lorsque les restrictions sanitaires le permettront. En Belgique et en Suisse nous avons eu de la couverture avec Le Temps, Ron Orp Normandie, Kanal K, RTS La Première, Le Soir et Tabernak! La pandémie a évidemment freiné la belle lancée que nous avions pour ce disque en France.

Au Canada anglais, le Exclaim! lui donne quatre étoiles et nous avons de la couverture avec CBC Music et plusieurs autres. Notre-Dame-des-Sept-Douleurs était en nomination aux Prix JUNO dans la catégorie « Album francophone de l’année » et s’est vu décerner le prix de « Pochette d’album de l’année ». L’artiste y a également offert une prestation (virtuelle) époustouflante avec la pièce Mélamine. Ainsi, l’album se retrouve sur la courte liste du Prix de musique Polaris 2021.