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Braids a pris le temps et l’espace nécessaires pour que de petits miracles se produisent. Enfoui dans son studio montréalais, le groupe a passé la majeure partie de trois ans à confectionner Shadow Offering, son 4e album, lancé en avril 2020 via la nouvelle étiquette de disques de la formation, Secret City.
Le trio montréalais Braids est composé de Raphaelle Standell-Preston, Austin Tufts et Taylor Smith. Formé en 2007 en Alberta, le groupe a consolidé une réputation vieille d’une décennie en tant que musiciens ingénieux, s’imposant comme l’un des groupes art rock les plus acclamés au Canada. Leur discographie inclut Native Speaker (2011), Flourish // Perish (2013) et Deep In the Iris (2015).
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Braids a pris le temps et l’espace nécessaires pour que de petits miracles se produisent. Enfoui dans son studio montréalais, le groupe a passé la majeure partie de trois ans à confectionner Shadow Offering, son 4e album, lancé en avril 2020 via la nouvelle étiquette de disques de la formation, Secret City.
Contrairement aux albums précédents, Braids a cette fois-ci décidé de demeurer près de la maison pour l’enregistrement de Shadow Offering. S’emparant d’un vaste studio d’enregistrement sonore situé dans un vieil entrepôt, le groupe a été en mesure de ralentir et de se redécouvrir artistiquement. « Avec cet album, nous voulions nous donner le temps d’atteindre un haut niveau de créativité et de collaboration », explique Tufts. Ne surfant plus sur la nouveauté et la jeunesse, les musiciens ont consciemment pris le temps de se réengager envers eux-mêmes et envers leur processus créatif, infusant une nouvelle énergie dans leur musique. Ils ont écrit 40 chansons. Ils ont vécu leur retour de Saturne. Ils ont appris comment mieux se soutenir les uns les autres. Ils ont bu beaucoup de La Croix.
Le groupe a esquissé et ré-esquissé du nouveau matériel pendant 18 mois, jusqu’à ce que des circonstances favorables mènent Chris Walla (Death Cab For Cutie) à louer un espace dans leur studio. Ce dernier et le trio ont commencé à errer dans le studio de l’autre, curieux à propos de ce projet voisin. Optant habituellement pour un processus créatif privé et insulaire, le groupe s’est soudainement vu partager amicalement ses chansons avec Walla, ce qui a résulté naturellement à ce que Walla co-réalise et soit l’ingénieur de son de Shadow Offering. Faisant sortir le groupe de sa zone de confort, il a tour à tour détruit et reconstruit la dynamique de la formation, faisant ressortir l’énergie créative individuelle qui avait été cachée au fil des ans. Avec une nouvelle confiance, Braids se présente aux auditeurs de façon plus personnelle que jamais, s’exprimant sans aucune hésitation à travers sa nouvelle musique.
Vaste et voluptueux, Shadow Offering nous guide à travers une fresque sonore et narrative. Avec une honnêteté déchirante et beaucoup de précision, le groupe nous fait traverser un monde nuancé et complexe, constitué de belles contradictions. Bien que l’album se concentre sur l’inhabilité des gens à aimer et être aimés, il cherche également à restaurer une justice et à atteindre une union bienheureuse. Son arc narratif traverse les ténèbres vers la lumière et apprend à danser en suivant le rythme étourdissant du cœur. Les chansons bouillonnent, perdurent, se dissolvent, s’étendent, se rétractent.
Le processus créatif a vu Tufts explorer des rythmes plus groovy et solides, tandis que Standell-Preston et Smith empoignaient leurs guitares fréquemment, quelque chose qu’ils n’avaient pas fait depuis Native Speaker. « Young Buck », le premier extrait de Shadow Offering, montre Braids à son plus ludique et confiant. Ode effervescente à l’amour impossible, cette chanson possède un magnétisme rappelant certaines des pièces qui ont fait connaître le groupe comme « Lemonade » et « Plath Heart ».
Sur Shadow Offering, la voix de Standell-Preston est aussi viscérale que toujours, communiquant une nouvelle confiance et une puissance brute que nous n’avions pas encore entendu d’elle. Les fans des imposantes auteures-compositrices-interprètes des années 90 telles que Fiona Apple et Alanis Morissette apprécieront grandement la force et le lyrisme de sa voix. « Snow Angel », une performance déchaînée de Standell-Preston, la voit s’abandonner passionnément à sa colère. « Tu as le droit d’être en colère, ne t’empêches pas de ressentir cette émotion parce que tu crois qu’il le faut », se souvient Standell-Preston que Walla lui a dit. Cette validation et cet encouragement ont permis à la chanteuse de Braids de plonger plus profondément dans ses frustrations et ses anxiétés internes et externes.
« Snow Angel » est le cœur de l’album. Il s’agit d’un long passage de journal intime de 9 minutes, qui explose au-delà des limites de la page. Standell-Preston cherche désespérément une toute petite place « parmi toute la folie, le chaos / Le besoin de marcher dans les rues / Les fausses nouvelles et l’endoctrinement / Les frontières fermées et la déportation » (« Amongst all the madness, the chaos / The need to march in the streets / Fake news and indoctrination / Closed borders and deportation »). Entourée de guitares vibrantes et d’un rythme implacable, elle plonge et ressent intentionnellement tout à la fois : la mort d’une plante d’intérieur, la crise climatique, un autre écran d’iPhone fissuré, et le déluge infini de contenu et de destruction qui nous pousse à crier follement, exprimant ce que signifie être vivant dans le monde moderne. Retombant du zénith de la chanson, elle se retrouve en manque de paix au sein du chaos qui caractérise sa génération du millénaire : « Puis-je sortir de ce manège / Je me sens étourdie / Ça va beaucoup trop vite / Et je veux débarquer » (« Can I get off of this ride / I’m feeling dizzy / It’s moving way too fast / And I wanna come down »).
Bien que l’album raconte la souffrance, le chagrin amoureux et la colère, il emplit également le cœur d’espoir. « Il y a davantage d’espoir sur ce disque que dans quoi que ce soit d’autre que j’ai écrit. Je crois que les chansons sont plus humaines, plus concrètes, plus sincères », confie Standell-Preston, mentionnant que la thérapie et sa pratique de la médiation transcendantale l’ont aidée à travers les méandres de sa vie. « J’ai ouvert mon cœur sur ce disque. Je me suis vraiment ouverte. Du début à la fin. » Rien ne reflète mieux cela que la chanson « Eclipse », un des moments forts de l’album. Dédiée à la meilleure amie de la chanteuse, Ashley, c’est une chanson qui s’enfonce profondément dans un sentiment de rêverie pour la nature, l’amour qu’on trouve dans l’amitié, et l’essence vitale de la réflexion personnelle.
At my core I feel good
My essence is assured
But there’s so many layers to get there
So much build up
So many left their mark on me
…What eclipses me in my life?”
(« Au fond de moi, je me sens bien
Mon essence est sûre d’elle
Mais il y a tant de niveaux pour l’atteindre
Tant d’accumulation
Tant de gens qui ont laissé leur marque sur moi
…Qu’est-ce qui m’éclipse dans ma vie? »)
« Des parties de nous sont éclipsées par certaines expériences et tendances comportementales, par les traumatismes et la programmation sociale », explique Standell-Preston. Prendre ces parties et créer un superbe arrangement où les auditeurs peuvent trouver du réconfort et du plaisir est le cadeau que leur fait Braids. « Voici ce que nous redonnons, cette chose que nous avons créée. Elle a vu le jour en puisant dans la magnitude de nos expériences de vie. Nous offrons son abstraction en retour. C’est l’ombre qu’elle projette », résume Smith.
La définition d’une éclipse est « l’obscurcissement total ou partiel d’un corps céleste par un autre ». De bien des façons, Braids a confectionné avec Shadow Offering un baume pour combattre les ténèbres qui nous assaillent. Pour surmonter les peurs qui nous habitent, les planètes éclipsent nos corps planétaires, les comportements qui nous emprisonnent, l’anxiété qui nous paralyse, les peines d’amour qui nous pulvérisent. Ce baume est le parfait antidote pour une telle noirceur et un tel chaos; c’est l’espoir, le plaisir, et surtout, toujours, l’amour.
There is no reason
Just breath
And a beating of the heart
One foot in front of the other
Then the other
That’s all
(Il n’y a pas de raison
Juste un souffle
Et le battement du cœur
Un pied devant l’autre
Et ainsi de suite
C’est tout)
[Note to Self]
Le trio montréalais Braids est composé de Raphaelle Standell-Preston, Austin Tufts et Taylor Smith. Formé en 2007 en Alberta, le groupe a consolidé une réputation vieille d’une décennie en tant que musiciens ingénieux, s’imposant comme l’un des groupes art rock les plus acclamés au Canada. Leur discographie inclut Native Speaker (2011), Flourish // Perish (2013) et Deep In the Iris (2015).
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